L’émigration
Le fait d’émigrer vers une terre d’Islam est une nécessité pour tout musulman désirant préserver sa religion, tel qu’Allah nous l’a ordonné par l’intermédiaire de Son Messager 
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Le choix de la destination est primordial pour la réussite d’un tel projet, mais il est sujet à de nombreuses hésitations et incertitudes. Ceci pour plusieurs raisons.
Premièrement, il peut être difficile de se préparer à l’installation dans un pays qui n’est pas le notre.
Ensuite, les démarches administratives peuvent être une difficulté supplémentaire dans la mesure où dans de nombreux pays étrangers, il est obligatoire d’obtenir une iqama (visa) pour pouvoir résider dans le pays de façon légale et en toute sérénité.
Et même après l’obtention du visa, certains pays exigent aux ressortissants étrangers la sortie du territoire tous les 3 mois. Cela est non seulement lourd psychologiquement, mais peut engendrer des dépenses qui peuvent être importantes. D’autres pays donnent difficilement le visa ou alors il peut être très onéreux.
Le visa au Mali
L’obtention du visa au Mali est par la grâce d’Allah simple, peu onéreuse et nous permet de rester sur le territoire sans y sortir lors de son renouvellement.Il faut compter 15000 FCFA (environ 23€) par mois ou 180000 FCFA (environ 270€) par an pour un visa malien. Avantage non négligeable qui facilite énormément la hijra au Mali, ainsi que le quotidien de la personne ayant émigré.
Pour les maliens ou les personnes dont les parents sont maliens, il est possible de faire une demande de carte NINA¹ dans un consulat ou une ambassade. Cela permettra à son titulaire de se passer d’un visa. Un document sera fourni avec un numéro RAVEC² utile lors des démarches administratives.
La da’wa salafiya au Mali
Un autre paramètre plus qu’important dans le choix du pays vers lequel on souhaite émigrer est la présence de la salafiya.
Dans de nombreux pays, on peut constater que la da’wa salafiya se propage, wal hamdoullilah. Le Mali n’échappe pas à ce bienfait. Il est connu que le peuple malien est très attaché à la religion.
On voit de plus en plus de prédicateurs appeler à la salafiya. Le nombre de frères et soeurs sur le minhaj est de plus en plus important. Les structures se multiplient au fil des années. Comme par exemple la madrassah At-Tawhid de Tienfala, la hadaanah Ahlus sunnah wal jamaah de Kabala ou encore le Centre Imam Al Darimi pour la mémorisation du coran de Banco.
Contrairement à de nombreux pays musulmans, nous avons la possibilité d’ouvrir tout type de structures sans grande difficulté. De plus, wal hamdoullilah, nombreux sont les maliens qui ont fait des études religieuses et certains d’entre eux sont très proches des savants.
Pour plus d’informations sur la hijra au Mali, vous pouvez également consulter notre foire aux questions. Dans le cas où vous n’y trouveriez pas de réponse à votre question, vous pouvez nous contacter via notre formulaire de contact. Nous ferons tout notre possible pour ajouter les informations dont vous aurez besoin.
¹ NINA : Numéro d’Identification Nationale
² RAVEC : Recensement Administratif à Vocation d’État Civil
